Etant toujours en congé maladie, le Milou n’était rentré que le lundi matin à Nancy. Sa mère préparait le repas du midi. Dès qu’il passa la porte, juste après la bise de rigueur :
- T’as été au bal ?
- Non, non, mentit-il.
- Ta chemise est encore marquée par ton tricot.
Le Milou s’émietta en explications. Oui, il avait été au bal. Mais, c’était pour faire plaisir à son « Oda chérie ». Mais, il s’était bien tenu. D’ailleurs, il était rentré coucher tôt. D’ailleurs, les parents de l’Oda les avaient accompagnés. Sa mère interrompit ses divagations par un bref :
- Le principal, c’est que tu t’amuses et que t’sois heureux.
Il éternua bruyamment.
- A tes amours ! que lui fit sa mère.