Une montée et bientôt, toute végétation s’évapora. Plus d’herbe, plus de buisson, plus de dromadaire, même les familiers poteaux disparurent. Le seul mobilier de cette contrée brunâtre résidait en quelques grands rochers dressés ça et là. Plus, ils avançaient, plus l’horizon se dérobait et se noyait dans le néant. Les paysages plats et bruns succédaient à d’autres rigoureusement identiques.
Les souriantes villes aux maisons de toub, leur palmeraie et stations services, n’étaient plus qu’un doux souvenir. La monotonie de l’hamada du Tademaït était éprouvante, quatre cents interminables kilomètres.