Le Parisien

Durant ce confinement dû au covid 19, les gens continuent à se promener. Les uns promènent leur chien en laisse. Sans doute que le corona virus n’arrive pas à attraper les chiens en laisse… Les autres promènent leurs enfants… Oh ! n’imagine pas qu’il y a des dizaines de personnes. Juste trois ou quatre par jour. Tiens voilà le couple de vieux avec leur petit chien… Tiens…

 

On se parle, enfin « bonjour, ça va chez vous vous ». Pas de grandes discussions, on reste éloigné de cinq ou six mètres. On est rassuré : les voisins vont bien. Leur fille qui travaille toujours malgré le confinement va bien. Leur fils aussi. Etc. Pas de discussion philosophique, juste le minimum, mais ça fait du bien.

 

J’étais en train de revenir du casse-bouteille… Oui, c’est bien beau de boire de la bière, mais il faut bien se débarrasser des bouteilles vides, sinon… Je te laisse imaginer. Bref, je revenais du casse-bouteille en flânant sur la place. Ah oui, la place était bien vide, depuis quelques jours plus de gamins et gamines qui jouent au foot comme chaque jour qu’ils ne vont pas à l’école. Bien vide et sans bruit… Bref, je revenais du casse-bouteille, un bruit de roulement derrière moi. Tiens, un grand échalas de 20 ou 25 ans sur un roller… sans doute un de ces réfugiés ou migrants, je ne sais comment appeler ces Parisiens qui ont une maison de campagne chez nous. Le gugusse arrive à ma hauteur… « Bonjour » que je lui crie depuis ma dizaine de mètres. Tu sais ce qu’il me répond ? T’en sais rien avoues-le… ben moi non plus… il ne m’a jamais répondu.

 

Dans mon village, les gens ne sont guère bavards, les discussions sont souvent brèves. Mais, au minimum, on se dit bonjour… Vinrats de Parisien. Enfin, sont pas tous pareils ces Parigos…

 
 

Le 12 avril 2020

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Date de dernière mise à jour : 30/12/2023

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