Maryse, elle aussi, s’imaginait dans la Résistance. Elle s’identifiait à sa mère. Une ancienne combattante de la Liberté qui avait lutté contre les Nazis. A la tête de l’opposition contre le Rouquin, Maryse était toujours prête à défendre la cause des opprimés.
Si Maryse considérait Juan, Luis et Ibrahim comme ses égaux, il n’en était pas de même pour le Rouquin. Comme le disait son père, Juan et Luis n’étaient que des « anarchistes » et Ibrahim un « fellouze ». Mais, voilà, le Rouquin avait besoin de tout le monde pour étoffer sa troupe issue de la cité.