Ainsi se déroulait la vie à la maison Dégré. Le pépère Piémontois se reposait sur son petit-fils, le François Hyacinthe et, pourtant, il ne pouvait s’empêcher de parcourir la campagne à épier « ses » commis. Ici, il ramassait un brin de paille, là un fil de fer, ailleurs…
Le pépère Piémontois jaugeait la récolte, imaginait la farine qu’elle produirait, assistait à la fenaison… Il comptait les chars à foin qui promettaient bonne nourriture au troupeau durant l’hiver. Il surveillait lorsqu’on entassait le foin dans les greniers.
- A quoi j’sers si vous êtes tout le temps sur not’ dos ! se révoltait le François Hyacinthe.
Durant de longs jours, le François Hyacinthe aurait entraîné les commis dans les champs de seigle, de blé, d’avoine ou d’orge. Enfin, on voyait la fin des moissons. Ne restait plus que le tout petit champ proche de la ferme. Celui que traditionnellement on réservait…