Le pépère Dégré

Le Château des Anciens

Balle Château anciens

Le chant des cloches s’immisça dans son rêve. Celui des coqs le tira de son lit. Les meuglements et les aboiements lui indiquèrent que le vacher menait le troupeau vers les pâtures de Coutures. En ouvrant les vantions, le François Hyacinthe cligna des yeux, déclencha les traditionnels râles de son jeune frère et réveilla le benjamin.
Son entrée dans la cuisine se fit en chantonnant. Sa mère faisait la toilette au pépère Dégré. Il les embrassa. Le pépère lui pinça le nez. Presque tous les matins et quasiment à tout le monde, le pépère pinçait le nez. Personne ne pouvait expliquer pourquoi. Affairée à sa besogne, sa mère lui tournait le dos. Il en profita pour lui dénouer le tablier.
- Waré de Françwès, rit-elle.
Ses sœurs, du moins les deux grandes, préparaient le déjeuner. En signe de bonjour, il les taquina surtout la Marie qui n’avait qu’une année de différence avec lui et était si prompte à la riposte.
- Voilà le Jorche !
Le Georges était un soupirant qu’elle… fuyait comme la peste
- Te f’rais mieux de t’laver, t’as encore du beûre de bok dans les yeux ! grogna-t-elle.

 

Le François Hyacinthe sortit dans la cour. Le père Dégré, son père donc, se tenait droit comme une pique près de la pompe. Comme chaque matin, il ne se lassait pas d’admirer « son » paysage. Les rayons du soleil dansaient sur le tendre vert des prés. Plus loin, en contrebas vers la Petite-Seille, les champs de blé ondulaient sous le petit vent. Grisés par ce doux spectacle, les oiseaux s’égosillaient à tue-tête. Sortant de leur ruche quelques abeilles butinaient allégrement les fleurs qui s’éveillaient.
Il dérangea son père dans sa contemplation et l’embrassa. Aussitôt, son père actionna la pompe. Une eau bien claire jaillit. Il s’ébroua comme un cheval et poussa des cris stridents.
- Ça réveille, hein ? rigola le père.
Juchés sur le tas de fumier d’où s’élevaient des vapeurs légères, trois coqs claironnaient de joyeux cocoricos.

 

Père et fils revinrent dans la cuisine. Ils installèrent le pépère Dégré contre la grande table et y prirent, eux-mêmes, place. Un bol de lait et les hommes tartinèrent une bonne caye de pâté sur le pain rassis. Sa mère bataillait pour faire manger le pépère. Mais, celui-ci avait décidé qu’il n’avalerait rien. Au contraire, il recracha le lait que la pauvre femme avait réussi à lui faire boire. Le bol vacilla trois fois… Il finit par être renversé. Une tape sur la main et la mère Dégré le disputa.
- Vous devriez le laisser dormir plus longtemps, fit le François Hyacinthe.
- C’est toujours l’ver tôt l’pépère, rétorqua-t-elle.
- L’Françwès l’a p’tète raison…
Le père Dégré n’en dit pas plus, n’en fit pas plus. Depuis la maladie de son père, il ne réagissait guère. Pire, il avait même arrêté d’aller aux champs.

 

Par trois fois, la mère avait secoué le jeune frère. Enfin, il daigna émerger. Le pauvre reçut une telle volée de bois vert qu’il s’affala sur la plus proche chaise, se renfrogna et fit la tête tout le long du repas.
- A quatorze ans, j’pétais le feu ! pavoisa le François Hyacinthe.
- Pour sûr, rajouta son père en jetant un regard empreint de reproches à son jeune fils. Même le piat est plusse réveillé qu’toi !
Le garçonnet courait dans la cuisine.

 

Déjà, arrivaient les commis. C’étaient des bons gars, robustes et vigoureux comme il fallait et qui se vendaient pour pas très cher. En dehors de la saison, quelques-uns erraient dans la ville et les environs pour trouver quelque travail. La plupart tendait… la main à la sortie de l’église ou frappait à la porte de ceux qui possédaient un peu de nourriture en plus.

 

Il y avait le grand Mimil’, un géant à l’allure sèche et aux yeux remplis de tristesse. Le François Hyacinthe lui avait dit de rester chez lui, mais rien à faire le grand Mimil’ avait tenu à venir gagner son pain. La veille, la mère Dégré lui avait donné tout un lot de linge blanc :
- Serviront pour l’arrivée de ton piat, avait-elle dit.
Elle avait rajouté un tas de vêtements. L’homme avait refusé, la mère Dégré avait trouvé le bon argument :
- Vaut mieux qu’y servent à ton piat plutôt que de nourriture aux mites.
Le grand Mimil’ avait fini par accepter. Mais, il était venu ce matin :
- Dès que ta femme accouche, te files la voir ! lui ordonna le François Hyacinthe. On t’paiera pareil que si t’avais travaillé.
En secret, la mère Dégré avait alerté la sage-femme. Elle lui avait même refilé une coquette somme, histoire que la sage-femme ne se désintéresse pas de la naissance chez « son » brave ouvrier.

 

Il y avait le fameux Georges si sale et si puant que chaque jour le François Hyacinthe lui ordonnait de se décrasser. En vain. Et le Popaul qui n’avait pas atteint ses 27 ans et qui était accompagné de son aîné qui avait déjà 10 ans… Et le Charles qui venait de perdre sa femme il n’y avait même pas deux mois. Heureusement que son aînée avait pris le relais à la tête de cette famille de huit enfants…Et il y avait le Louis, un jeune de l’âge du François Hyacinthe, toujours gai, toujours à entraîner ses compagnons à la tâche. Celui, sur qui, lorgnait la Marie.
La veille, ils avaient confectionné des liens avec de la paille de seigle. Après une trempe dans l’eau pour les rendre plus résistant, ils les avaient groupés par paquet de cent. Le pépère Dégré avait voulu participer à l’ouvrage comme il le faisait autrefois… Il avait provoqué un tel fouillis que les commis avaient menacé de partir sur le champ. Malgré les hauts cris du pépère, le François Hyacinthe et le Louis avaient transporté le grand-père à l’écart.
Aujourd’hui, les liens assembleraient les gerbes de blé.

 

Arriva le pépère Piémontois. Depuis qu’il avait confié sa ferme à son gendre, plutôt à son petit-fils, le pépère Piémontois prenait du bon temps. Enfin, c’est-ce qu’il prétendait, car ça ne l’empêchait nullement de venir jeter un œil…

 

Le François Hyacinthe donna le signal du départ. Aussitôt, les commis se levèrent. Le séye1 et le crochat2 à la ceinture, les enfants sur leurs talons, la troupe de moissonneurs descendit vers les champs en bordure de la Petite-Seille. Il n’y aurait guère que l’angélus de midi qui interromprait leurs travaux. Les sœurs du François Hyacinthe apporteraient le panier contenant le déjeuner. Peut-être que la cousine Mélie les accompagnerait.

 

L’angélus du soir les ramènerait à la maison en même temps que le troupeau repu. Chacun attendrait, avec impatience, que les cloches célèbrent le jour du Seigneur. Car, elles annonçaient, surtout, la journée de repos. Sauf, si les moissonneurs avaient pris trop de retard…

 

Ainsi se déroulait la vie à la maison Dégré. Le pépère Piémontois se reposait sur son petit-fils, le François Hyacinthe et, pourtant, il ne pouvait s’empêcher de parcourir la campagne à épier « ses » commis. Ici, il ramassait un brin de paille, là un fil de fer, ailleurs…
Le pépère Piémontois jaugeait la récolte, imaginait la farine qu’elle produirait, assistait à la fenaison… Il comptait les chars à foin qui promettaient bonne nourriture au troupeau durant l’hiver. Il surveillait lorsqu’on entassait le foin dans les greniers.
- A quoi j’sers si vous êtes tout le temps sur not’ dos ! se révoltait le François Hyacinthe.
Durant de longs jours, le François Hyacinthe aurait entraîné les commis dans les champs de seigle, de blé, d’avoine ou d’orge. Enfin, on voyait la fin des moissons. Ne restait plus que le tout petit champ proche de la ferme. Celui que traditionnellement on réservait…

 

Enfin, on pouvait se consacrer à la coutume. Pour rien au monde, le père et la mère Dégré n’auraient manqué la cérémonie. Leurs enfants non plus et encore moins le pépère et la mémère Piémontois, sans oublier la Mélie… Le François Hyacinthe et le Louis sortirent le pépère Dégré sur le pas de la porte. Il passait une bonne partie de ses journées dans son fauteuil, bien souvent les yeux dans le vague, quelques fois se réjouissant du spectacle de la basse-cour. Souvent, il s’amusait avec sa montre reliée par une chaîne à sa ceinture. Le pépère Dégré grignotait son humble vie loin du monde…

 

Mais, aujourd’hui, les moissons étaient terminées…
Tous s’élancèrent… Le pépère Dégré riait aux larmes. Il les encourageait même et les insultait en lançant des « cons » tonitruants lorsque l’animal leur échappait. Enfin, un commis l’attrapa et le remit entre les mains du François Hyacinthe. Le plus beau ! Le plus dodu ! Le coq se débattait comme un beau diable… pour le plus grand plaisir du pépère Dégré.
Les rubans multicolores ondulaient au bout d’une branche du grand saule. Le François Hyacinthe y attacha là le coq par les pattes. Il s’y débattrait toute la sainte journée tandis que l’on moissonnerait le dernier champ. Le travail terminé, un coup de faucille trancherait la tête du beau coq qui finirait dans la casserole. Alors, un plantureux repas, le tire-chien comme on l’appelait, réunirait les moissonneurs et les maîtres de maison.

 

Arriva le temps de la cueillette des mirabelles, la récolte du houblon, les vendanges… Les commis ne reviendraient plus avant le printemps prochain… Seul le Louis restait… Alors que les premiers brouillards faisaient leur apparition le François Hyacinthe et le Louis se transformaient en roberons. Leur cheval préféré était un ces ardennais-lorrains, si corpulent, si robuste, si infatigable à la tâche. Du matin au soir, le soc de la charrue s’enfonçait dans la terre lourde et grasse qui collait aussi bien aux sabots du cheval qu’à ceux du conducteur. L’échine fumante témoignait de la tension des muscles tandis que le pépère Piémontois, du haut du chemin, admirait le paysage que son petit-fils et le Louis modelaient.

 

Déjà l’automne revêtait les arbres jusqu’au moindre buisson. Une éclaircie dans le ciel gris et la lumière étincelante ruisselait sur les feuillages pourpres et or. A la splendeur d’octobre succéderait le dépouillement de novembre. Bientôt, l’air apporterait l’odeur amère des feuilles mortes et les lugubres croassements des corbeaux endeuilleraient le paysage. La terre allait se reposer toute une saison… et le dernier enfant du grand Mimil’ pour l’éternité. Le gosse n’avait pas cinq mois lorsque la mort vint le faucher.
Parce que les jours étaient courts, on mangeait à la tombée de la nuit. Par habitude on mettait une assiette de plus :
- La part du pauvre, disait la mère Dégré.
L’assiette ne servait jamais à rien, car lorsqu’on frappait à la porte, c’était le plus souvent une femme avec son bébé dans les bras et trois ou quatre mioches à la main…

 

Dès le repas avalé, le François Hyacinthe se postait à la sortie de la maison et guettait l’arrivée du pépère et de la mémère Piémontois. Très souvent, la cousine Mélie les accompagnait. Dès qu’il voyait se balancer le lumignon sur le sentier, le François Hyacinthe s’excitait, il accueillait ses grands-parents et la Mélie avec une joie non dissimulée.
- Fait froué !
Le pépère Piémontois avait toujours froid et c’est-ce qu’il déclarait invariablement à chaque fois qu’il pénétrait dans une maison. Tout le monde s’embrassait et le pépère Piémontois allait s’asseoir près de l’âtre en face du pépère Dégré.
- Lützen ! Bautzen ! criait-il.
Le pépère Dégré lui souriait. Avait-il compris ? Personne ne pouvait l’affirmer, en tout cas l’évocation des batailles napoléoniennes semblait à chaque fois le ravir.
- Ah ! Les Prussiens, leur en a fait voir !
- Prussiens ! Cons !

 

Consciencieusement, comme s’il s’agissait d’un rite, le pépère Piémontois bourrait le godet de sa pipe tandis que son gendre roulait tranquillement sa cigarette. Le tabac venait de leur propre production. Le pépère alluma sa pipe et lança quelques bouffées de fumée. L’odeur du tabac s’empara de la pièce, grisant légèrement l’assistance et sembla exciter le pépère Piémontois. C’est que l’aïeul était un fin conteur et, encore plus, un joyeux farceur…
- T’as vu ce qu’est arrivé au père Bourcy, hier soir ?
- Non ! s’écria le François Hyacinthe.
- Y a l’Sotré qu’est v’nu pisser dans son lait. Et quand l’mère Bourcy a voulu prendre son pot, tout le lait est tombé par terre. Le Sotré l’avait troué le pot. Aussi l’père Bourcy va met’ son chin dans l’écurie…
- Son chien, pourqwè donc' ? s’étonna le François Hyacinthe.
- Le chin effraye le l’Sotré !
Le Françwès s’apprêtait à parler. Il se retint lorsqu’il entendit le fou rire qui s’emparait de sa grand-mère et de sa mère.
- Waré de Françwès ! Il croit tout ce qu’on lui raconte, rigola la mémère Piémontois.

 

Son regard resta un instant figé par la grande table en chêne. Le halo de la lampe à pétrole adoucissait le visage fané de sa grand-mère. La mémère et sa mère tricotaient activement. Mais ce n’était pas tant les anciennes que le François Hyacinthe contemplait… Le halo de la lampe embellissait encore davantage le visage rose de la Mélie… Elle brodait un canevas et se penchait vers ses cousines en pouffant.
Quelle était belle la Mélie lorsqu’elle riait. Avait-elle des jambes gracieuses ou pas ? Des genoux pointus ou carrés ? Et ses mollets, comment étaient-ils ? Le François Hyacinthe n’en savait rien. Ou plutôt ne le savait plus depuis que la Mélie avait atteint l’âge de porter ces longues jupes ou ces longues robes qui dissimulaient tout. Même ses cheveux blonds ramenés en chignon, étaient aujourd’hui cachés sous le bonnet traditionnel. Et ses seins, comment pouvaient-ils bien être ? Difficile d’imaginer la cousine nue…
- Waré de Françwès ! fit le pépère Piémontois en lui tapant dans le dos.

 

Une fois, le pépère Piémontois avait raconté une histoire d’ours. Parait-il qu’à la tombée de la nuit, un ours affamé, mené par le Sotré rodait autour des maisons du Beaurepaire. Même, il s’aventurait jusque dans les rues de Chèté-Saline. Autrefois… Bref, le François Hyacinthe était fort jeune lorsque le pépère Piémontois raconta cette histoire. Il devait avoir dans les huit ou neuf ans tout au plus. Pour ne rien arranger, le vent hurlait dans la cheminée. Voilà-t-il pas que les chiens se mirent à aboyer d’une singulière façon. Le pépère Piémontois bien secondé par son compère le pépère Dégré, qui à l’époque avait encore toute sa tête, prétendit qu’il venait d’entendre les chevaux hennir bizarrement et les vaches meugler étrangement…
- Va donc' voir c’qui passe dehors !
Le François Hyacinthe ne remarqua pas que les anciens se retenaient de rire. Il prit une lampe à huile et ouvrit la porte. Le faible halo buta contre la neige qui tombait en tempête. Il referma la porte et avança… Un frisson parcourut son échine. Des pas venaient à sa rencontre… Ses naseaux frémirent, ses oreilles s’allongèrent pour capter le bruit. Il ne sut jamais ce qui arrivait à sa rencontre, ni même s’il s’agissait du Sotré et de son ours, il prit ses jambes à son cou et rejoignit la maison en hurlant. Durant trois semaines, ses nuits furent peuplées de cauchemars.

 

Mais ce qu’adorait le pépère Piémontois c’était de raconter des histoires du temps de la Révolution, au temps où on chassait les curés et les bonnes sœurs à coup de fourche. Invariablement, la mère du François Hyacinthe protestait :
- Papâ ! Je vous ai déjà dit d’ne point causer de ça devant les enfants.
- Ah ! Vous autres avec vos curreyes qui vous remplissent la tête de bondieuseries.
A cette époque, on rêvait de liberté, d’égalité, de fraternité. Les pauvres aspiraient à une vie meilleure…
- Papâ… implorait la mère du François Hyacinthe.

 

Pelotonné sous sa couverture de neige, le Beaurepaire hibernait. Sous le soleil qui réchauffait l’azur glacé, le François Hyacinthe rejoignit son père. En contrebas, la Petite-Seille se frayait un chemin à travers les glaçons. Les enfants, leurs copines et copains, se livraient à une bataille en règle… à coups de boules de neige. Au loin, à l’orée du bois Saint-Bernard, un grand cerf grattait, de ses sabots, la neige verglacée. Trouverait-il un peu d’herbe à brouter ?

 

- Père, vous pensez au pépère ?
- De temps en temps… Et toi, mon fils ?
- Souvent papâ… L’est sûrement mieux ousqu’y l’est…
Le François Hyacinthe sortit de sa poche la montre reliée par une chaîne à sa ceinture. Puis, il reprit :
- Vous savez de quoi l’pépère Piémontois voulait me causer ?
Bien sûr que son père n’en savait rien. Le pépère Piémontois avait été secoué par la mort de son copain de toujours, le pépère Dégré. Alors, parce qu’il était encore en bonne santé et conscient, il avait partagé la propriété entre ses petits-enfants. Avant de se rendre chez le notaire, il avait demandé l’avis à son petit-fils préféré, le François Hyacinthe.
- L’est malade le pépère Piémontois ?
- Nâni, papâ ! L’veut juste pouvoir partir en paix…
- Te prends la ferme, alôre ?
- Nâni ! La ferme c’est pour la Mârie et son Louis… s’ils se marient… Le Louis est un fin bon paysan. Y s’occupera bien de l’ferme… Moi, j’veux…
Le François Hyacinthe voulait ces champs qui descendaient jusqu’à la Petite-Seille. Il ambitionnait même d’y construire une maison qu’il entourerait de rosiers. Il voulait l’appeler la Villa des Roses…

 

Les jeunes filles remontaient en tirant leur luge. Parvenues à la hauteur du François Hyacinthe et de son père, la cousine Mélie lança :
- Françwès, te viens faire un tour de traîneau ?
Le froid vif faisait pétiller ses yeux et rendait ses joues écarlates. Elle était belle à croquer. Le François Hyacinthe l’aurait volontiers embrassé… Il s’assit derrière sa cousine, enlaça sa taille. Déjà, ils filaient dans la descente…

 

été 2001

 

 

 

Retour allée Château Anciens  (sommaire)

Retour galerie Fiawes, Contes et Légendes (sommaire)

Retour Accueil

 

Consulter Petit dictionnaire du Saulnois

 

sur le même personnage :

 

* Le pépère Dégré
* La légende du Saint-Livier
* V’là le Jules
Pour ou contre

Adresse daniel
 

Date de dernière mise à jour : 02/01/2024

Questions / Réponses

Aucune question. Soyez le premier à poser une question.
2 votes. Moyenne 3 sur 5.

Ajouter un commentaire