Les monts tapissés d'oliveraies et d'orangeraies étaient la proie d'un implacable ennemi. D'heure en heure, l'envahisseur accentuait sa pression et lançait ses escouades à l'assaut de la végétation trop fraîche. Il la laminait, grignotait sa moindre ombre. Sous son action continue, l'océan de verdure se déformait. Sommets arrondis et vallées évasées se mêlaient en un vaste plateau aux teintes pâlottes.