Des Français aidaient les combattants algériens. Ils portaient leurs valises, transportaient leur argent, transmettaient leurs messages, cachaient les militants évadés. Le Parti ne faisait rien, Jean-Claude s’apprêtait à déserter.
Des Français soutenaient l’indépendance de l’Algérie, distribuaient des tracts contre la guerre, manifestaient dans la rue. Le Parti ne faisait rien, Jean-Claude s’apprêtait à déserter.
Les Algériens manifestaient contre le couvre-feu à Paris et les mesures discriminatoires. La police de Papon matraquait, arrêtait, torturait, massacrait. Du 17 au 20 octobre 1961, le Parti resta chez lui, Jean-Claude s’apprêtait à déserter.