Enfin, la famille était autorisée à entrer chez les Muller. Etendue sur la porte soutenue par les deux tréteaux... Image brutale… Le choc ! Des sanglots secouèrent l’Odile et son père. La Louise était morte, bien morte !
Le père n’avait plus qu’une hâte : emporter sa fille chez lui où, avec sa famille et dans la sérénité, il pourrait la veiller. Monsieur Bazin avait avancé son charriot. Muller proposa que l’on transporte la Louise sur sa porte. Plusieurs hommes se proposèrent. Ainsi, l’Odile, la Marthe, leur père et l’oncle Charles s’en allèrent derrière le charriot. Quelques personnes les accompagnèrent jusqu’à la rive de la Moselle. Là :
- Faut que j’aille à la Mairie, décréta l’Odile. Marthe, tu restes avec le Père !
- Evidemment…
- Tu prends bien soin de lui !
- Mais, oui…