Vu de la gargote, le paysage était magnifique. L’homme qui y tenait la table de presse nous prêta des journaux, entre autres Le Monde vieux de quatre jours. Sa librairie était implantée dans le village, mais, en période estivale, il s’installait au bord de la plage et vendait également des cigarettes.
Les gars qui tenaient la gargote étaient sympathiques, nous décidâmes de rester là. Ils nous offrirent à manger et à boire et nous prêtèrent une des deux tentes qu’ils avaient installées sur la plage. La gargote était une construction de bric et de broc, une baraque faite de planches ramassées ça et là. Mais, elle avait bonne allure…