Schlauder, un nom difficile à prononcer ?

Les Allemands disent schla-o-deur. Les Français varient. Ainsi on entend des chlaudé, des choldère, des chnédère. J’en passe et des meilleurs. La vraie prononciation est hhlô-dère (chlô-dère).

 

Qui suis-je pour fixer ainsi la prononciation de notre nom ? Simplement le fidèle rapporteur de ce que disait not’ papâ. Ainsi, chlô-dère aurait été décrété par notre arrière grand-père, le Charles Schlauder, et ses frères. Peut-être même par leurs parents (le Joseph et la Joséphine Gutgunst). 
Vers 1878/81, la famille quitta l’Alsace devenue prussienne et s’installa en Lorraine restée française... Plus précisément à Jarville-la-Malgrange dans la banlieue de Nancy. 

 

A noter qu’un frère de nos ancêtres, resté en Alsace durant la période prussienne, repris l’orthographe d’avant 1800 : SCHLAUTER. 

 
 

le 26 déccembre 2015

 

Allemand ! Alsacien !

Nous en avons entendu et nous en entendons encore. Notre maman s’est même fait traiter de Boches de l’Est lors de l’exil dans le Midi... alors qu’elle s’appelait (encore) Capet et qu’elle quittait la Lorraine pour ne pas devenir Allemande. Les pauvres Français ne savent pas quoi inventer...

 

Moi, j'affirme que nous sommes Lorrains !

 

Mais qu’en est-il exactement ? S’il y a bien une piste alsacienne à exploiter, c’est celle du pépère de Tomblaine (notre arrière grand-père paternel). Intéressons-nous à ses ascendants. C’est-à-dire au plus loin que j'ai pu remonter (pour l’instant) : le Martin SCHLAUTER et l’Eve LINDECKER. Eh oui, au début « Schlauder » s'écrivait avec un « t ». Passons...
Nos ancêtres sont nés autour de 1700 à D’walick. A cette époque, l’Alsace était française depuis 1648. Alors, en fait d’Allemand ou de Boches, les langues de vipères françaises feraient mieux de fermer leur chnèsse !

 

Quatre générations plus tard, naîtra le Xavier qui épousera une fille de Gumbrechtshoffen, la Marie Anne Loeb. Le couple déménagera à Haguenau où naîtra le Joseph qui lui se mariera avec la Joséphine Gutgunst. Tout deux ont des ascendants solidement implantés dans la région d’Haguenau.

 

Lorsqu’en 1878, à Haguenau, naîtra « le pépère de Tomblaine », certes l’Alsace était devenue prussienne depuis sept ans... Mais, entre 1878 et 1881, le pépère de Tomblaine et sa famille quitteront l’Alsace pour la France... (Jarville-la-Malgrange, banlieue de Nancy, en Lorraine restée Française).

 

A part çà, il en a qui continuent nous traiter de Boches ou d'Allemands !

 
 

Alors comme ça, nous serions...

Alsacien
 

Les ancêtres du pépère de Tomblaine l’étaient assurément. Le pépère, lui-même, était né Alsacien. Mais, voilà, lui comme toute sa famille, quittèrent l’Alsace annexée par les Prussiens depuis 1871 pour venir en Lorraine... annexée par les Français depuis 1766.

 

Son fils, notre grand-père paternel, le Léon Schlauder naquit à Epinal dans les Vosges lorraines. Son petit-fils, not' papâ, le René Schlauder, vint au monde à Nancy, la capitale de la Lorraine ducale.
Et nous même, ses arrières petits-enfants, sommes nés à Château-Salins...

 

Le pépère de Tomblaine avait donc atterri en Lorraine romane. Mais qu'en était-il de son épouse, la mémère de Tomblaine. Autrement dit l’Emilie Bour.

 

La mémère de Tomblaine était née à Richardménil. C'est-à-dire à quelques onze kilomètres de Nancy (13 km par la route), donc en pleine Lorraine romane. Comme son père, le Marie Joseph Bour, tandis que sa mère, la Marguerite Leclerc, était originaire d’Azelot (5 km de Richardménil).
Et la famille Leclerc venait de cette région de Lorraine (Richardménil, Azelot, Méréville), même si la branche Confravreux nous arrivait de Poncin (Ain).

 

Alors Lorrains romans ?

 
 

 

 


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Date de dernière mise à jour : 30/12/2023

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