Ah! Vous, lecteurs, lectrices. Vous qui allez lire ces épisodes, sachez qu’il s’agit d’un roman bien particulier : une histoire fantastique. Fantastique dans le sens d’abracadabrante. Un récit que ni la science ni la logique ne peut expliquer. L’auteur lui-même n’a pu trouver, en guise d’explication, que des mots évasifs, connus de lui seul. Il faut, toutefois, reconnaître son indéniable talent de conteur. Il sait, par ses écrits, nous transporter dans un autre univers, nous faire rire, pleurer, rêver. Appelons cela, avoir de l’imagination.
« Imaginer ». Pierre Larousse nous dit que c’est se représenter mentalement, inventer. Donc, imaginer c’est un peu mettre sa raison en vacances; c’est croire sans fondement. Imaginer, c’est se donner la permission de transgresser les lois implacables de la logique. Cela permet de prendre des raccourcis intellectuels créateurs, inattendus. L’équilibre entre la raison et l’imaginaire est un équilibre précaire. De la à croire qu’il pourrait nous déséquilibrer… j’en doute.
Tu supposes une histoire, on devine qu’il va se passer des choses… un drame peut-être. L’art d’isoler le moment présent à même le flux du temps, tout en rendant une histoire, est un art difficile. Nous nous demandons toujours ce que va être la suite… et ce qu’à pu être l’avant. C’est le génie d’une image que de nous suggérer toutes les autres et surtout, toutes les autres «possibles» Lorsque l’imaginaire surgit, la moindre image, même embrouillée, parle plus fort qu’une pie.