alpha M

 

Présent en français, le doublement de la consonne « m » n'existe pas. Exemples, on dit « bon'ôme » dans le Saulnois pour « bonhomme » , « come » (comme), « fôme » (femme), etc.

 

Maaschpéch ou Maaschpich
Machpi
mâchurer (verbe et adjectif) En vieux français : Entamer, déchiqueter quelque chose avec les dents « Mâchurer un crayon ». En Lorraine romane, tacher et taché. « être mâchuré », se dit facilement à un enfant qui a la bouche ou le visage barbouillé par de la confiture, par exemple. « Se mâchurer le museau », c'est se salir le visage ou se maquiller (ironique).
madame
Mâdi
Magdaleina plateau de La Magdaleina
Mahon (la) âge inconnue, la chatte de nos grands-parents.
Mahhâ

mamailler ou mamayer (verbe) trafiquer, magouiller, traficoter, magouiller, faire, fabriquer. Terme familier, parfois péjoratif.
« Mais, qu'est ce que t'mamayes don, sur ton radiateur ? »
(Mais, qu'est que tu fais sur ton radiateur ?).
mamaillou ou mamayou (substantif masculin) bricoleur au mauvais sens du terme ; magouilleur.

maman (notre) - (l'Oda Capè), °7 avril 1926, 28 ans en 1954, femme au foyer. Habite dans la maison de la tante Agathe, au 61 de Notre rue. A lire sur l’Oda.
mamayer mamayou voir mamailler
mâmiche mâmiche

Man

Mange-la-merde

manre : mauvais ; pauvre ; chétif ; maigre ; malingre ; faible ; misérable ; malheureux. Parfois très péjoratif.
A
djectif qui Vient du latin « minor » (moindre) qui a donné l’austrasien « mandre » ou « manre ». Commun à toute la Lorraine romane. Dans les Vosges mosellanes, on utilise parfois « mau » (« mau » signifie « mal » dans le Saulnois).

« Eune manre autône » (Un mauvais automne) ; « Manre jane de meuche » (jeune galopin. Littéralement mauvais jeune de miche); « 'L at si manre qu'i n' pieut pas mate i pieud d'vant l'aute » (Il est si faible qu'il ne peut plus mettre un pied devant l'autre) ; « J'â in manre paraplie i bèsse » (il pleut à grosses goutes. Littéralement : J'ai un mauvais parapluie, il laisse passer la pluie) ; « Manre cretûre » (mauvaise créature) ; « Manre jane d'eurson » (mauvais sujet. Littéralement : mauvais jeune d’hérisson) ; « Lo bôs d' pinèsse ot di manre bôs, i brêle trop vite » (Le bois de pin est du mauvais os, il brûle trop vite).

« Lors du voyage et bien plus au moment de passer la frontière, il avait crû que son porte-bonheur le protégeait des "manres sorcieûx" qu’étaient les Prussiens »
(...le protégeait des "misérables sorciers" qu’étaient les Prussiens).

« Lo manre droûle jayi d' lè poûre bâcèle » (le mauvais drôle a abusé de la pauvre fille) ; « Couhhe to, manre babré » (tais-toi, vilain morveux).

manre barbouillâ, vilain bavard (insulte).

manre kègne, mauvaise bête, mauvais homme (insulte).

Se lever du manre pied :
« - Vous m’en donnerez une ! (cria sur un ton plaisant Fanny qui arrivait tout juste pour faire son marché). (…)
- Elle croit que je vais lui payer des photos ! (grommela la mémère qui avait retrouvé son peût frognon).
- Tu t’es levé du manre pied ! »
(Tu es de mauvaise humeur ; littéralement : Tu t’es levé du mauvais pied !).

Mar

marais
marchand de primeur
Marchande
marché le marché
marché Place du Marché
marécages
margoulète ou margoulette
Marguerite

Maria (la mémère) décédée à l'âge de 83 ans (18/11/1952)
Marie (La) °1902, 52 ans en 1954 (et le Bernard), habite au 78 de notre rue. A lire sur la Marie et le Bernard.

Me

Mèkredi

Melfor

Mélie (la) °1883, couturière en retraite ; 71 ans en 1954 ; son second époux Igor ; habitent au 51 de Notre Rue. A lire sur la Mélie, sur la Mélie et Igor.

mémère (notre) - (la Berthe), °21 juil. 1898, 56 ans en 1954, femme au foyer et notre pépère (Henri). Les parents de notre maman habitent la Sous-préfecture au 146 de Notre rue. A lire sur mémère et pépère, sur la Sous-préfecture.
mémère
mémère voir également à Maria.

Men

Mensch (substantif masculin ; homme, humain, personne en allemand) Jeu de société.
« Elle alla chercher le Mensch, déplia le circuit, disposa les pions dans leur "écurie". La mémère lança les dés et rata le double six nécessaire à la sortie. Elle me passa les dés… Oh ! bien sûr, à cet âge là, je ne savais pas jouer au Mensch. Mais, voilà, faire rouler les dés sans comprendre ce qu’il en ressortait, avancer les pions sans suivre le parcours, ça m’amusait ».
~ Regarder les règles du jeu :
t'en fais pas/Mensch ärgere dich nicht
Musée Alsacien de la Ville de Strasbourg

Mi

Micheline voir . Micheline (nom propre) autorail. Elle remplaça le train sur la ligne Sarreguemines/Bénestroff-Nancy dans les années 1950.
« Même les Michelines ont refusé de partir. Bloquées par la neige. Et les cars, pareil ».
midi entre midi

Mièsse (le)
migaine (substantif féminin). Pâte liquide à base d’œufs et de crème fraîche pour la confection de la quiche ou d’une tarte (aux pommes, aux mirabelles, etc.). On touille la migaine.
Mikète Chlodère (la) - (ma sœur), °6 février 1949, fille de l’Oda et du Milou, 5 ans en 1954 (la Mioche). Habite dans la maison de la tante Agathe, au 61 de Notre rue. A lire sur la Mikète.
Milo de Culturis
Milo étang de Milo
Milou

Mimie (la) - (née Mohhat), °1927, 27 ans en 1954, épouse du Mimil’ Choumake, employée à l’Enregistrement ; copine et copain d’enfance de l’Oda. habitent au 50 de notre rue.'
minji (verbe). Le latin « manducare » a donné minji en Lorraine et « manger » en Français. i minje (il mange).
~ Participe passé : minjeu.
~ Manger avidement, engloutir = angolè.
~ minjou (mangeur). ~ minjûre (mangeoire).
~ Lè Minjûre d'Fofa. La « mangeoire de Fofa » en Français (Fofa, notre chienne, 1990-2007). C'est l'endroit où les oiseaux se restaurent... (Les Oiseaux d’Fofa).
Mimil’ Choumake (le), °1926, 28 ans en 1954, maçon et conducteur du petit camion des Mièsse ; son épouse la Mimie (née Mohhat) ; copine et copain d’enfance de l’Oda. Habitent au 50 de notre rue.

mirabelle
mitan (substantif masculin) vient du latin « mediataneus » (qui est au milieu en Français).
Mittersheim

Mo

Mohhat domèhhe

moi, le Dabo Chlodère, °13 octobre 1951, fils de l’Oda et du Milou, 3 ans en 1954 (le Mioche). Habite dans la maison de la tante Agathe, au 61 de Notre rue. A lire sur le Dabo

Moineau domestique

Moo

moôn ! En voilà une interjection que nous utilisons couramment. On accentue largement le « ôn » final. Et pour bien marquer, on lui accole un point d’exclamation lorsqu’on l’écrit. « Moôn ! » marque la stupéfaction, l’étonnement, l’admiration... ou le contraire, voire le dégoût ou l’indignation.

« Moôn ! Faut que je te raconte. C’était un soir de novembre, notre maman était bien chagrinée. Sa mémère Maria venait de partir pour je ne sais où (…) Le fond du couloir restait dans la pénombre. Là ! A la limite de la lumière… Là ! »
(Oh ! Il faut que je... Dans le cas présent, « Moôn ! » marque notre étonnement à propos d’une scène… étonnante).

~ Exprime notre admiration comme lorsque nous découvrons la Licorne : « Moôn ! Mikète, la Licorne ». Ou notre joie, voire notre plaisir comme dans le chapitre « Une Légende » où je décris les trottoirs de notre rue qui étaient bien larges.
« Notre rue était large comme tout. Cinq ou six automobiles auraient pu y rouler de front. Et les trottoirs. Moôn ! on pouvait y jouer tranquillement et en sécurité. "C’est nos

Champs-Elysées" plaisantaient certains. Au point que pour s’entendre avec Fanny, notre maman devait crier »
(Oulala ! on pouvait y jouer tranquillement).

« Et encore des guirlandes bien brillantes, des argentées, des rouges, des jaunes. Celles-ci trouvèrent place sans causer de dégâts. La dernière guirlande était composée de petits moulins, de différentes couleurs, reliés entre eux par un fil électrique. Moôn ! elle clignotait »
(Super ! elle clignotait).

~ Exprime aussi notre… incompréhension comme dans le chapitre « Les Boches » où nous avons, parfois, du mal à comprendre les Schnapsidee. Ou lorsqu’on est puni sans raison.
« Moôn ! Quelle raclée, ma sœur prit au retour du papa. Dans la foulée, j’en pris une aussi. Nous étions enfin calmés ? Penses-tu »
(Oh, la vache ! Quelle raclée, ma sœur prit au retour du papa).

~ Encore plus fort, encore plus accentué, on utilise l’expression : « Moôn Djeû donc’ ».

mouise (substantif féminin) Ce mot a peut-être été emprunté à l’allemand du sud : « mues » qui signifie « bouillie », « purée ». « être dans la mouise », c'est « avoir des embarras d’argent ».
moult
mounaye ou mounaille
Mulot
Munster ou Munstère
Mussipontains
mwès (lés)

 
 
 
Flech cyrarr

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Date de dernière mise à jour : 06/02/2024

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