alpha O

Octôbe
Oda Capè (l') - (notre maman ), °7 avril 1926, 28 ans en 1954, femme au foyer. Habite dans la maison de la tante Agathe, au 61 de Notre rue. A lire sur l’Oda.
œufs Les volaillers et œufs

 

oh

ohè (substantif masculin) oiseau. Commun avec les Vosges mosellanes. « ôhé » dans la Nied, « ouhé » en Messin. Un ohion est un oisillon.
~ Dejakè i ohè, c'est abattre un oiseau perché (littéralement : déjucher).
~ Eun ohè qui s'ècwâlè est un oiseau qui s'accroupit sur le sol en étendant ses ailes pour se cacher (patwès des Vosges mosellanes).
~ I jane est un jeune oiseau.
~ lés ohès se retrouvent en kéje (cage)...
~ 'L ohè construit son nid.
~ Lo Pinson paule sés resîngats (patwès Messin - le Pinson pleure ses chansons).

ôme (substantif masculin) Commun avec le Vosgien de Moselle. « ome » en Messin, dans la Nied et la Fensch, « homme » en Français.
~ Lo bon’ôme (bonhomme). Exemple : « c’est un piat bon’ôme » (c’est un petit bonhomme) - (La Sotrée).
~ monôme (mon petit monsieur).
~ Lo Peût'ôme, homme très vilain qui fait peur aux enfants.
~ homme à tout faire = Chan d' tot m'ti, i ayou i n' sérot m' v'ki (Jean de tout métier, du meilleur il ne saurait vivre) - (se dit d'un qui fait tous les métiers dans le Saulnois).
Oie cendrée

Ou

ouâré, ouârée, waré, warée (substantif masculin, féminin) Synonyme : torè (« tauré » en Messin). « wèrè » en Messin et dans la Nied, « wèra » dans la Fensch (ici, c'est plutôt un nom injurieux donné à une femme), « taureau » en Français.

L'origine de ce mot est obscure. Nos Légendes prétendent que ce mot fut utilisé pour la première fois par les Curcellae qui habitaient à la préhistoire le Beaurepaire. Ainsi ce serait Bodatt qui aurait ainsi baptisée le marcassin recueillie par son amie Salonn. « Warée » aurait donc désigné une femelle sanglier. Par la suite Maroh, l'ami de Salonn, aurait recueilli un jeune veau. Ce jeune veau devenu taureau se comportait comme la femelle sanglier de Salonn, Maroh l'aurait baptisé « waré de torré ». Dès lors, « waré » désignerait un « taureau ».

~ ouâré ou waré est, surtout, employé familièrement, un peu comme le Français « sapré ».
«
Ah, garce de Sabine ! C’est de ta faute si j’ai de l’eau dans le ventre. Avec ta warée de soupe que tu m’fais avaler tous les soirs ! »
(Avec ta satanée soupe que tu me fais avaler tous les soirs !).

« Affairée à sa besogne, sa mère lui tournait le dos. Il en profita pour lui dénouer le tablier.
- Waré de Françwès, rit-elle
»
(...Sacré François, rit-elle).

~ Et aussi comme une insulte, genre « saloperie ».
«
"Wâré de cabot !" s’écria notre papa au moment où la peûte bête entreprit de dérouiller notre Fofo »
(Saloperie de cabot ! s’écria notre papa).

« Waré de popâ ! // Hé ! Hé ! (fit-il pour me rappeler que je lui devais le respect) »
(Sapré papa !).

« Le jeune gars se lança dans un discours fleuve (...) Christophus était le représentant vivant de Peûtasvalta. Christophus était donc le représentant de la fertilité. Ah ! Christophus était devenu aussi waré que Salimensi. Car, voistu, Christophus se garda bien de condamner la rumeur. Et même, il l’amplifia »
(...Ah ! Christophus était devenu aussi crapule que Salimensi...).

Lè vèche vâ au waré (La vache va au taureau ; se dit de bêtes en chaleur) ; Hinne de waré (Haine de taureau) ; Quand l'waré bève, ç'at d'lè kièpure (Quand le taureau bave, c'est de l'éclaboussure).

ouâré de toré, waré de toré (littéralement : taureau de taureau), formule de juron très usité. « toré » s'écrit également « tauré ».
«
J’ai mangé des testicules de bœuf... (...)
- Des couilles de taureau ! se boyauta le Popaul. Waré de toré ! Des couilles de taureau, Oda !
»
(Nom d’un chien ! Des couilles…).

« - Samedi, dimanche, lundi, mardi, mercredi...
Le nonôn comptait les jours sur ses doigts. Son cousin le prit de vitesse :
- Cinq jours de repos !
- Waré de toré ! s'exclama le nonôn en sifflant le reste de son verre. De vraies vacances !
»
(Morbleu ! s'exclama le nonôn…).

2° pièce de charrue.

Ous

Ousque adverbe ou pronom relatif, marque le lieu. Le « e » s’élide devant une voyelle.
«
Un éclair zébra la pièce, un bruit du tonnerre nous abasourdit… Les ténèbres… J’écarquillai les yeux. Je me dressai : Mikète, ousque t’es ?
- Là, Dabo… Dans mon lit… La Bianche-tète a disparu
»
(…Mikète, où es-tu ?...).
« …notre papa nous servit la même soupe : un sacré rêve ! Il rajouta en riant : « le Sotré, c’est vous ! ».
- J’te jure (fit notre maman). J’me d’mande ousqu'elle va chercher tout ça.
- Cherche pas, c’est ta mère qui lui raconte ces histoires ».
(Je me demande où elle va chercher tout ça...).

« Bien sûr, on évoqua le départ de la mémère Maria. Une ou deux larmes marquèrent même le souvenir.
- Ousqu’elle est partie la mémère Maria ? (demanda ma sœur).
- Elle est partie en Suisse (répondit la mémère).
- Qu’est-ce elle fait en Suisse ?
»
(Où est-elle partie, la mémère Maria ?...).

« - Nous, on sait ousqu’il habite le Sotré !
- Ah oui. Dis voir, c’est ousque ?
- Dans la cave de la mère Kélère.
- Te crois…
»
(Ah oui. Dis voir, c’est où ?).

Out

 
 
Flech cyrarr

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Date de dernière mise à jour : 06/02/2024

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