ouâré, ouârée, waré, warée (substantif masculin, féminin) Synonyme : torè (« tauré » en Messin). « wèrè » en Messin et dans la Nied, « wèra » dans la Fensch (ici, c'est plutôt un nom injurieux donné à une femme), « taureau » en Français.
L'origine de ce mot est obscure. Nos Légendes prétendent que ce mot fut utilisé pour la première fois par les Curcellae qui habitaient à la préhistoire le Beaurepaire. Ainsi ce serait Bodatt qui aurait ainsi baptisée le marcassin recueillie par son amie Salonn. « Warée » aurait donc désigné une femelle sanglier. Par la suite Maroh, l'ami de Salonn, aurait recueilli un jeune veau. Ce jeune veau devenu taureau se comportait comme la femelle sanglier de Salonn, Maroh l'aurait baptisé « waré de torré ». Dès lors, « waré » désignerait un « taureau ».
~ ouâré ou waré est, surtout, employé familièrement, un peu comme le Français « sapré ».
« Ah, garce de Sabine ! C’est de ta faute si j’ai de l’eau dans le ventre. Avec ta warée de soupe que tu m’fais avaler tous les soirs ! »
(Avec ta satanée soupe que tu me fais avaler tous les soirs !).
« Affairée à sa besogne, sa mère lui tournait le dos. Il en profita pour lui dénouer le tablier.
- Waré de Françwès, rit-elle »
(...Sacré François, rit-elle).
~ Et aussi comme une insulte, genre « saloperie ».
« "Wâré de cabot !" s’écria notre papa au moment où la peûte bête entreprit de dérouiller notre Fofo »
(Saloperie de cabot ! s’écria notre papa).