~ Avoir la cheûle, c’est avoir soif.
~ un cheûlard, une cheûlarde (nom commun et adjectif, cheûlâd en patois) celui, celle qui boit beaucoup. Mot dérivé du verbe "cheuler" utilisé vers 1620 en Bourgogne, ce mot entre dans le patois populaire parisien en 1870 grâce au livre du Franc-Comtois D. Poulot. Utilisé ensuite par Daudet en 1871, par Zola en 1877, il devient un terme argotique en 1881, mais disparait des dictionnaires d’argot à la fin du XXème siècle. C'est, bien sûr, une personne qui s’adonne à la boisson, un grand buveur, voire un ivrogne. ~ cheûlard se dit aussi pour un enfant qui suce son pouce comme s’il avait soif.
~ cheûlerie (substantif féminin).
« il y en avait qui restaient son compagnon de cheûlerie »
(il y en avait qui restaient son compagnon de beuverie).
Chez nous, cheûz nos ; cheûz zoûs