alpha Ch

ch Le « ch » remplace le « ss » ou le « s » latin. Le latin « basiare » a donné « în bichat » (un chmoutze, un baiser).

Châdronyî voir Le Oiseaux d'Fofa

chambouler

chambre : faire les chambres

Chambrey voir la Gazette

chânates ou chânattes

Chanoire voir la Gazette

châouée ou châwée

chapouiller ou chapouyer

Charbognire Masanje voir Les Oiseaux d'Fofa

charcutier du marché

Chardonneret élégant voir Les Oiseaux d'Fofa

charme

CHAR

charpâgne ou charpâne (substantif féminin) panier en osier à un ou deux anses ayant la forme d'une calotte. Sorte de corbeille plate servant à transporter les fruits ou les légumes.
Ouvrage de vannerie, la charpâgne était déjà connu chez les Austrasiens.
« La solide charpâgne patientait sur un coin de la table. Ce solide panier en osier accueillerait les sachets de graines.
- Le temps de descendre chez les Klène... De remonter… J’en ai pour une bonne demi-heure
 ».
« - Aussi beau que con (conclut notre papa) Des poils gris comme ça, on dirait un loup.
- Il a même attaqué notre pauv’ Fofo (le Fofo grognait toujours) T’vois, il s’en rappelle (renchérit notre maman).
- Ah, j’l’ai cogné ce vinrats de cabot.
- Nom de Dieu, le Milou, j’me souviens (le père Galate fut prit de fou rire et gigota comme si la scène se reproduisait à l’instant et qu’il en était l’acteur principal) Avec ta charpâgne… Et vlan ! Et vlan ! Et le père Heûle… Il gueulait que t’avais tué sa kègne…
 ». « Justement, l’Anna sortait de la maison, une charpâgne en osier remplie de linges bien propres. Elle allait livrer un poissonnier fraîchement installé dans le nouveau quartier ».

Charpagnâtes

charpâne voir charpagne

chat noir voir la Gazette

Château-Salins voir la Gazette

chaude maladie

chauds temps

chauffeur du car de Nancy (le) 29 ans en 1954.

chaûrées (Lorraine, mot courant, toujours au pluriel) bouffées de chaleur. Surtout après la ménopause.
« (D’un revers de main, la Mélie essuya la sueur qui perlait son front).
- T’as tes chaurrées ? (ricana le père Galate).
- T’sauras qu’y a bien longtemps que je suis pu sur le retour
 ».

chaussures (marchand de) sur le marché

châwaye

chawée : prendre une rincée ou prendre une chawée

CHE

chères sœurs

Chèté-Saline

cheûle et cheûler (verbe, s’écrit parfois scheûler, sans doute pour faire germanique) Nous, on ne picole pas. Non monsieur, nous on cheûle. Le verbe cheûler signifie s’adonner à la boisson, boire beaucoup (surtout de l'alcool), bref boire avidement et en excès, s’enivrer.
« L’alcool a bon dos ! (...) Oui, mon mari cheûle comme pas un. Et pourtant, il m’a jamais battue »
« Le Mimil’ s’invita : - Dès que tu distilles, tu m’le dis ! Ça s’ra le baptême de la mirabelle du Milou. - J’viendrai aussi ! (approuva le nonôn Popaul). - Oh, toi ! Pour cheûler, t’es jamais le dernier (maugréa la tatâ Nénète) ».

~ Avoir la cheûle, c’est avoir soif.
~ un cheûlard, une cheûlarde (nom commun et adjectif, cheûlâd en patois) celui, celle qui boit beaucoup. Mot dérivé du verbe "cheuler" utilisé vers 1620 en Bourgogne, ce mot entre dans le patois populaire parisien en 1870 grâce au livre du Franc-Comtois D. Poulot. Utilisé ensuite par Daudet en 1871, par Zola en 1877, il devient un terme argotique en 1881, mais disparait des dictionnaires d’argot à la fin du XXème siècle. C'est, bien sûr, une personne qui s’adonne à la boisson, un grand buveur, voire un ivrogne. ~ cheûlard se dit aussi pour un enfant qui suce son pouce comme s’il avait soif.
~ cheûlerie (substantif féminin).
« il y en avait qui restaient son compagnon de cheûlerie »
(il y en avait qui restaient son compagnon de beuverie).

Chez nouscheûz nos ; cheûz zoûs

CHI

Chicot voir la Gazette

Chicourt voir la Gazette

chien (tuer le)

Chikè

Chique

chiyasse

CHL

chlague

chlaps

chlâsse

chlingue

Chlodère (Les) : ma sœur (la Mikète), moi, (le Dabo), le Fofo (notre chien), notre maman (l'Oda) et notre papa (le Milou). Habitent au 61 de Notre rue. A lire sur les Chlodère.

chlof’

chlouke

chmèker ou chméquer, voir schmecker (verbe transitif), En Moselle on ne dit pas : « Ce que tu manges est-il bon ? », on dit « Ça chmècke ? ». « chmaker » en Messin et dans la Nied, « chmokè » dans les Vosges mosellanes, « schmeckt » en Lorraine francique. Vient du verbe allemand « schmecken » (est bon, avoir du goût, apprécier la nourriture) comme dans la phrase : « Die Suppe schmeckt gut » (La soupe est bonne).

« les enfants de chœur (...) un autre portait « Le Truc qui chmèke »…
- L’encensoir (précisa la tante) Mais chmèker, c’est aimer. Tu aurais dû dire : je chmècke pas le truc qui pue
 »
(...le « truc qui sent mauvais, qui pue »...).
se souffrir « Is n’pouvont s’chmèkè » (Ils ne peuvent se souffrir, se voir, se sentir).
« - Alors, le waré, t’embêtes p’us la mère Kélère ? (…) - J’les vois sauter sur la cave. Ça m’fait bien rire. Surtout vot’ chien. Et l’histoire avec le Fanfan. J’en pouvais p’us tellement j’riais (Le père Galate mima le Fanfan aux prises avec notre Fofo) Et la mère Kélère qui voulait lui coller un coup d’balai.
- Oh ! Monsieur Galate (s’offusqua la Mimie), faut pas laisser les piats faire ça.
- Faut les disputer ! (renchérit notre maman).
- Je chmèke pas la mère Kélère. J’les applaudis, oui ! C’est pas au Sotré qu’y faut tordre le cou, c’est à la mère Kélère.
- Vous dîtes ça pass’que c’est la copine de vot’ dame (grogna la tante Agathe).
- Copine ! Copine ! Elles ont vint’ ans de différence, alors ! La mère Kélère passe son temps à me dénigrer (…)
»
(… - Je n’aime pas la mère Kélère. Je les applaudis, oui !...).

CHMER

Chmer

chmoutze, Schmouz ou Schmoutz en Lorraine francique et en Alsace, « bise », « bisou » en Français. Dans « Le Parler de Metz et du pays messin » (Ed. Serpenoise) schmoutser : câliner, flirter, embrasser. - T'aimes bien chmoutzer ? - Oh oui je suis un gros chmoutzeur !
« Coup de chance, le Loulou sortait de l’ancienne épicerie. Chmoutzes, diverses civilités » (...Embrassades ou bises, diverses civilités...).

 

~ bichat (substantif féminin) un chmoutze, un baiser. « baichi » au Ban de la Roche.
~ est plutôt un terme enfantin désignant le baiser. Voir également bâ.
~ Lo becat est un baiser donné sur les lèvres. Voir également bâ.
~ hapè i Bèyeu prendre -ravir, happer- un baiser.
~ Bèyeu è lè pînçate donner un baiser à quelqu'un en lui pinçant en même temps une ou les deux joues. (Littéralement : baiser à la pincette). Voir également bâ.

CHN

chnâiller ou chnâillè (verbe) courir le guilledou, mais en faisant d'autres choses... Chut ! Chnâiller ! Nous on dit chnâiller. Pas schnailler ! On n'est pas Allemands ! Ah ! pour quelqu'un qui n'est pas Lorrain, il n'y a pas de différence dans la prononciation ? Voyons, bien sûr que si, nous autres, avons un accent bien plus chantant que les Allemands, Lorrains du Nord (germanophones Platt) ou autres Alsaciens ! Non, mais !
« Tant pis pour toi. Nous, on ira s’amuser et schnailler comme on dit ici.
- Chnâiller, le reprit le Grand Mimil’. Chnâiller, allez le Parigo, répètes
»
 ~ la chnâille, acte sexuel.

chnapse

chnèck ou chnècke ?

chnèl’

chnèsse

chnobotte

chnudel

CHO

chon

chonchon

Choumake (les) : le père Choumake, °1888, 81 ans en 1954. Son troisième fils le Mimil’, °1926, 28 ans en 1954, maçon et conducteur du petit camion des Mièsse ; son épouse la Mimie (née Mohhat), °1927, 27 ans en 1954, employée à l’Enregistrement. Copine et copain d’enfance de l’Oda. Deuxième fils du père Choumake : le Robi, °1922. Tous habitent au 50 de notre rue.

CHT

chtar

chtrasse et chtrayates

chtroupote Terme familial (je pense).
«
La Mélie saisit un des machins en exposition et le mit presque sous le nez de notre maman. Cela ressemblait censément à une casserole évasée sur le haut avec une grande queue pour la tenir. Elle était toute brillante, toute rutilante. Une manivelle avec une belle boule rouge entrainait une sorte de demi-lune sur le fond percé d’une multitude de petits trous.
- Oda ! Te mets tes patates cuites là-dedans. Te tournes la manivelle. Ta purée tombe toute seule dans ton pot. T’es p’us à suer comme un bœuf avec ta chtroupote. C’est ça le progrès. Moulinex libère la femme qu’is disent dans la réclame, alors profites-en.
C’est vrai que notre maman s’éreintait avec sa chtroupote, ce pilon en bois qui lui servait pour écraser ses patates :
- La môman elle dit : c’est la dernière fois que j’fais d’la purée. La semaine d’après, elle refait d’la purée en grognant !
».

chtucke

Cités allemandes

cité lacustre

C - Ch - Ci

 
 
Flech cyrarr

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Date de dernière mise à jour : 17/06/2024

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