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alpha A
A On dit que le patwès du Saulnois ressemble beaucoup à celui des Vosges mosellanes. Pourtant une lettre fait souvent la différence, le « a » à la place du « o ». Par exemple, on dit « bounat » dans le Saulnois pour « bounot » dans les Vosges mosellanes (bonnet), « pinçate » pour « pinçote » (pincette), « franjon » pour « fronjon » (pluie qu'on voit tomber au loin), « j’èvans, j’ans » pour « j'èvons, j'ons » (nous avons), etc.
Le son français « é », comme dans « école », se prononce souvent en « â » ou « a » comme dans « acôle ». On dit « ènâye » (année), « chânates » (chéneaux), « t’ateûs, i ateût » (tu étais, il était), « masanje » (mésange), etc.
Autre son français, le « é » comme dans « écheveau ». Il se prononce souvent en « a » comme dans « achavasse » (écheveau). C'est une autre différence entre les deux langues. Exemples, on dit « achalate » pour « échalote », « praté » (prêter), etc.
Au contraire, le son français « a » comme dans « acheter », correspond souvent à « è » (entre a et è) comme dans « èchetè ». Autres exemples : « lè » (la), « bèté » (battre), « i è, j’èvans » (il a, nous avons), « malèdeye » (maladie), etc.
Le « h » muet n’existe pas « abile » (habile), « aline » (haleine), « anhènicheu » (harnacher), etc.
AB
à point d’heure
Abeille voir sur le site Les oiseaux d'Fofa
Accenteur mouchet voir sur le site Les oiseaux d'Fofa
accords : faire les accords, fâre lés acôrds
Achpac voir la Gazette
AG
Agathe (la tante) °6 février 1867, 86 ans en 1954, rentière. La tante de notre pépère, donc notre arrière grand-tante. Nous habitons dans sa maison, au 61 de Notre rue. A lire sur la tante Agathe La Licorne, En Suisse.
Alain fils de Monsieur Bob. Habite avec son père au 77 de Notre rue.
Albi voir sur la gazette
alé (verbe aller) voir la Gazette
Allemagne, Allemand voir sur la Gazette
allemandes (Cités)
Alsace, Alsace bossue,
Alsace-Lorraine, Alsace-Moselle,
Alsacien, Alsacien-lorrain voir sur la Gazette
AN
ange (sufixe à la fin de nombre de villes et villages) voir sur la Gazette
Antoneu étourneau sansonnet, voir sur le site Les Oiseaux d'Fofa
araignées toiles d'araignées
Argentoratum voir sur la Gazette
arquer ou hârquer (verbe intransitif toujours à l’infinitif, français régional) : marcher, avancer.
Au 13e siècle, arquer signifiait « se courber en arc ». Par la suite, il signifiait « se courber » tout simplement. Depuis le 19e siècle, il signifie « marcher », « se mouvoir », « avancer ». Ne plus pouvoir arquer, c’est ne plus pouvoir marcher. On l’utilise également pour qualifier la manière de marcher, dans le sens « marcher d’un bon pas ».
« C’était pas le tout, fallait le monter ce gros carton. Notre papa et le nonôn grommelèrent plus d’une fois dans l’escalier. Enfin, le carton se retrouva au sol.
- J’arrive p’us à arquer (rigola notre papa en restant courbé).
- Tu m’étonnes. Avec l’escalier là. Raide, étroit comme tout… Et toi Popaul ?
- Ça va. A l’arrière, on a meilleure prise. Bon, on l’ouvre ? »
(J’arrive p’us à arquer : il n’a plus la force pour continuer, comme s’il devait encore porter le gros carton sur des kilomètres. Bien sûr, il plaisante).
AS
aspouiller ou haspouiller (verbe transitif) disputer. On utilise aspouiller lorsque l’on veut qu’une personne se remue, se dépêche, arrête de traîner, refuse ou hésite à faire quelque chose. Egalement en patois Ardennais.
« Si je me décourageais, elle me aspouillait vertement. Si ses réprimandes ne suffisaient pas, une bonne claque me coupait l’envie d’abandonner et me redonnait de l’élan »
(Si je me décourageais, elle me disputait, me réprimandait, me donnait de l'élan).
-ate (sufixe à la fin de nombre de mots) voir sur la Gazette
attrapes faire des attrapes
Aye
Aye Présent en Français, le son « aille » est avantageusement remplacé par « aye ». Exemple, on dit « j’bâye » dans le Saulnois pour « je baille », etc.
Date de dernière mise à jour : 26/01/2024
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